Dimanche sous la neige

Il a neigé toute la nuit et nos traces de la veille ont disparues sous 30 cms de neige supplémentaire.
Cela ne nous décourage pas et nous gravissons de nouveau la difficile montée du Col de Beyrède.
En haut nous avons la surprise d'y découvrir un rayon de soleil éclairant la piste comme pour indiquer la bonne direction aux chiens.


Mais nous mesurons seulement la hauteur de neige lorsqu'il nous faut tracer la piste en marchant devant les chiens. Thierry se charge du premier relais et derrière les attelages de Titou et Lolotte et de Gregory nous talonnent.


Puis Titou prend la piste en main (ou plutôt "en pied") pour nous mener sur la transversale qui relie la route du Col d'Aspin et le Col de Beyrède.


Et là les choses ne s'arrangent pas, la neige atteint le ventre des plus grands chiens et arrive au dessus du genou de Titou qui courageusement poursuit son effort.


Les conditions de neige nous offrent une nouvelle fois des paysages magnifiques qui seraient resté invisibles sans les exploits de nos chiens et cette fois-ci de nos mushers.


Grégory se joint à l'effort et prend un long relais pour ouvrir la piste devant les chiens.


Briska et Orlik essaient d'avancer sans trace mais sans succès, la neige est trop profonde et nous ne pouvons pas les laisser s'épuiser alors Titou repasse aux avants postes.


La piste transversale est longue de 3.5 kms ce qui parrait énorme lorsqu'il faut marcher avec de la neige au dessus des genou. Thierry est monté au niveau de ses 2 chiens de tête pour les encourager et leur donner l'exemple en faisant la trace.


Dans ces conditions il est difficile de retrouver à qui appartient chaque attelage. Ici Grégory a troqué ses samoyèdes contre 6 husky.


La fureur de Klaus (tempête du 24 janvier dernier) a fait rage ici aussi.


L'image est belle à voir: le musher devant son attelage. Le traîneau est une hisoire d'équipe !


On pourrait croire que les chiens sont en train de nager dans cette poudreuse.


Même après le passage du marcheur et d'un premier traîneau la piste n'est pas évidente pour ceux qui suivent.


Enfin, après plus de 2h00 d'effort nous atteignons la route du Col d'Aspin (fermée à la circulation) qui va nous ramener vers la station.


Cette descente vers Payolle par la route est assez rare voire unique à vivre et pourtant si agréable autant pour nous que pour les chiens. En effet il faut que toutes les conditions soient réunis en terme de climat et de jour de la semaine car le Col d'Aspin ne reste jamais longtemps fermé à la circulation.


Voilà notre balade touche à sa fin et au pris de gros efforts elle restera gravé dans nos mémoires.